Le climat de mousson se caractérise par des variations entre saison sèche, saison humide et la présence de vents qui accentue les tendances climatiques. Ces contrastes sont issus de la différence thermique entre océan et continent.
La mousson est avant tout la saison des vents. Elle est très connue pour sa période humide, et un peu moins pour la plus sèche qui touche pourtant tout autant les hommes et la nature. De plus, l’alternance de ces deux régimes climatiques ventés et si différents, malmène la biodiversité, les sols, les cultures. Les régions où elle prend forme ou qu’elle traverse sont soumises à des extrêmes. La mousson irrigue les terres et permet l’agriculture mais elle peut aussi ravager des villages entiers.
La mousson est un des climats les plus significatifs de certaines régions d’Asie. Elle consiste en une inversion radicale et saisonnière des vents dans le golfe du Bengale, le littoral de l’Océan indien et la Mer d’Arabie. Présente dans la plupart des régions tropicales, la mousson est plus intense en Asie du Sud et de l’Est. Ce caractère plus marqué est dû aux reliefs de ces régions himalayennes et autres chaînes montagneuses. Durant six mois les vents soufflent donc en provenance du sud-ouest et les six mois suivants ils arrivent du nord-est.
La surface de la terre s’échauffe et se radoucit plus vite que celle de la mer et des océans. Aux beaux jours cette température grimpe et le sol devient plus chaud que l’eau. C’est la différence saisonnière entre mer et terre qui cause le phénomène de la mousson. L’air chaud qui s’est élevé de la terre crée une zone de pression qui provoque un vent soufflant de la mer vers le continent. Puis lorsque la température du sol se rafraîchit plus vite que celle de la mer, c’est l’inverse qui se produit alors, et le vent souffle dans l’autre sens.
La mousson d’été c’est l’inversement de la mousson d’hiver. Le vent qui souffle de la mer vers la terre donne naissance à de grosses précipitations. Les régions qu’il impacte expérimentent des conditions difficiles, inondations, intempéries pendant de nombreux jours, débordements des cours d’eau et donc coulées de boue, éboulement de terrain. Entre juin et septembre l’Inde, la Corée, le Japon, le Pakistan et tous les pays de la zone voient s’abattre sur leurs territoires des quantités incroyables de pluies. Une saison particulièrement humide.
Pendant la saison d’hiver, la terre se rafraîchit plus vite que l’eau qui conserve une température plus constante. L’air chaud s’élève des mers et des lacs pour venir balayer les terres. La chaleur stockée par les masses aquatiques pendant des mois est restituée et rencontre le froid de la terre, ôtant toute humidité. Un anticyclone se forme notamment proche du Lac Baïkal en Sibérie, lançant de grandes masses de froid du nord à l’est. Voici venu le temps de la mousson d’hiver, impactant l’Indochine, la Thaïlande, la Malaisie, le Cambodge, le Vietnam, des régions sans grandes montagnes pour stopper les masses glaçantes.
Le climat de mousson est un climat ultrasensible aux réchauffements climatiques. Il en subit les effets assez violemment. Au fur et à mesure que la terre se réchauffe des pluies diluviennes se concentrent vers l’Équateur, ce qui n’était pas essentiellement le cas autrefois. Ce sont donc un milliard de personnes concernées par les phénomènes de mousson très active et sous l’emprise du changement climatique. Ces pays sont régis depuis des siècles par ce climat, autour duquel toute l’organisation sociale et agricole s’est organisée. Un challenge à venir.
Le climat de mousson conditionne plus encore que tout autre climat le quotidien et l’économie des habitants. Il se distingue vraiment d’autres climats plus harmonieux. Mais les populations vivent depuis toujours dans son rythme si particulier.
Une catastrophe naturelle peut arriver à n'importe qui ... d'où l'importance de bien s'assurer !
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