Les images apocalyptiques de catastrophes naturelles secouent régulièrement les actualités. Partout la nature, la terre, le ciel grondent et se réveillent, anéantissant les hommes, la faune, la flore et les constructions. Dans les lieux où de tels événements se produisent, la vie semble basculer en quelques secondes, et transformer le moment en tragédie. Mais il en existe d’autres formes, plus pernicieuses, dont les effets se prolongent dans le temps.
Les épidémies sont celles qui font d’énormes dégâts dans la société. La tristement célèbre peste noire ravagea la planète au Moyen Âge. Rare furent les régions du globe préservées. Surnommée la grande peste, elle extermine la moitié de la population européenne, en cinq ans à peine. Elle inaugure un cycle pandémique qui se prolongera encore jusqu’au début du XIXe siècle. Elle sonnera le glas de nombreux empires.
La famine est un autre genre de catastrophe naturelle. Elle peut être causée par un changement climatique, par un événement (tsunami, éruption volcanique, inondation, chaleur) parce qu’elle rend impossible les cultures ou l’approvisionnement en nourriture élémentaire. Progressivement la faim s’installer, les plus faibles sont touchés en premier, à commencer par les enfants. La population est hagarde et décimée.
Les feux de forêts à grande échelle contribuent aussi à nuire à l’environnement et aux hommes. Ce ne sont pas seulement des hectares qui partent en fumée mais l’essence même de la vie. La forêt amazonienne, déjà bien entamée par les actions de l’homme qui ne cesse de la piller, a subi de lourdes pertes lors des feux de 2005,2 007 et 2 010. Elle a perdu plus de 85,000 km2 de territoire, ce qui impacte forcément toute notre planète dont elle est le poumon.
Les tempêtes de sable, fréquentes dans les régions arides, sont poussées par des vents violents qui leur font traverser des milliers de kilomètres. Les particules et la poussière qu’elles promènent altèrent l’air que des personnes vont respirer à l’autre bout du monde. Elles représentent une menace pour la santé, provoquant des irritations, des allergies, et plus gravement des problèmes respiratoires et des maladies infectieuses. Dans la nature, elles peuvent s’avérer bénéfiques aux sols et au contraire obstruer des infrastructures.
La catastrophe naturelle n’est donc pas toujours spectaculaire, même si c’est le trait de caractère que l’on retient le plus d’elle. Les scientifiques de tous domaines s’attachent à observer ces manifestations extraordinaires, à relever toutes les données possibles et à transmettre leurs technologies et savoir pour les endiguer du mieux possible, car elles ont des répercussions internationales. Les préoccupations sanitaires, écologiques et humanitaires sont au cœur des débats de la plupart des gouvernances. Des sujets sur lesquels toutes doivent s’accorder afin d’épargner l’ensemble des citoyens de la planète.
Dans le collimateur de ceux qui œuvrent à sauver le monde figure le spectre de la catastrophe écologique, dans laquelle l’homme est majoritairement responsable. Le réveil des consciences et la prévention éducative restent des priorités.
