Un tsunami se caractérise par une série de vagues géantes, qui ont été provoquées par un séisme ou une éruption volcanique sous marine, ou un glissement de terrain important dans l’océan. Si les plaques tectoniques se percutent dans les profondeurs, l’océan, tout comme la surface du sol, se soulève, ce qui déclenche la remontée en puissance d’une immense masse d’eau, qui se dirige ensuite naturellement vers le littoral.
La réaction est quasiment identique à celle qui se produit lorsque l’on jette un énorme caillou dans une mare sauf qu’elle est surmultipliée et que ses répercussions sont dévastatrices. Compte tenu des éléments qui le précèdent, un tsunami peut être prévu, mais il est impossible de le contrôler et de l’endiguer. Les vagues parcourent des centaines kilomètres, dans une progression régulière, à très grande vitesse, avant de se fracasser sur le littoral.
La géographie du littoral peut ralentir la vitesse du tsunami. Les grandes étendues de plages sont submergées en moins de deux. Les habitations qui les bordent sont emportées. Seuls d’immenses falaises naturelles peuvent jouer un rôle barrière et encore. Mais un autre élément détermine intervient ensuite avec la diminution de la profondeur au bord des côtes, les vagues se renforcent et grossissent.
Ce sont alors des murs d’eau qui peuvent aller jusqu’à 30 m de hauteur qui s’abattent en continu, le temps que le tsunami trace son passage. Les terres sont inondées, aucun obstacle ne stoppe la fureur des flots, édifices, véhicules, végétation, arbres, sont emportés. Devant la rapidité de l’événement et la surprise qu’il provoque, les hommes n’ont pas toujours les moyens ni le temps de se mettre à l’abri. Les tsunamis sont particulièrement meurtriers.
Les suites d’un tsunami sont catastrophiques car les réseaux d’approvisionnement en eau et électricité ne sont plus fonctionnels. Tandis que règne le plus grand des chaos, l’eau salée a aussi pénétré profondément les sols, devenus alors incultivables. Les populations ne sont pas égales devant ce fléau, et ce sont toujours les plus démunis qui en subissent de lourdes conséquences. Le Japon qui a donné son nom au phénomène, est l’un des pays les plus affectés par ce type de catastrophe naturelle.
Depuis les années 1400, le Japon a payé un lourd tribut et le 11 mars 2011, le tsunami a causé, en plus, des dégâts de l’eau, un accident nucléaire de grande envergure dans la centrale de Fukushima. 18 500 personnes périrent en ce jour tragique. Mais le risque existe ailleurs, au Chili où il a déjà frappé, en Indonésie, dans le Pacifique, aux Antilles. La prévention passe aussi par les obligations des états en termes de législation sur les constructions en bord de mer. Et puis, lorsque l’alerte tsunami est lancée, mieux vaux partir rapidement pour se rendre sur les hauteurs, si l’on se sent menacé. Une prudence excessive ne sera jamais de trop.
Le tsunami est l’un des pires cataclysmes que l’on puisse imaginer. Pendant mais aussi après, il est impératif de suivre à la lettre les consignes de sécurité. Puis viendra le temps de la reconstruction matérielle et psychique.
Une catastrophe naturelle peut arriver à n'importe qui ... d'où l'importance de bien s'assurer !
Et en cas de gros dégâts, faites appel à un expert d'assuré.