Le climat continental se distingue par sa position géographique à l’intérieur des terres de l’hémisphère nord entre les tropiques et les cercles polaires. Il se caractérise par des hivers rigoureux et des étés chauds, qui n’entravent en rien les conditions de vie.
Le climat continental ne subit pas les effets océaniques. Les vents et les précipitations qu’il reçoit proviennent de l’intérieur des terres, et ne sont pas influencés par la présence de l’océan qui pourrait les adoucir. Ce climat se précise au fur et à mesure que l’on s’éloigne des côtes, devenant de plus en plus rude, dans les régions reculées. Les hivers sont froids, souvent glacés, et les étés chauds sont arrosés par une pluviométrie importante et parfois orageuse. Ces pluies sont moins régulières mais plus intenses qu’en climat océanique.
Le climat continental se distingue par des hivers assez rigoureux et longs. Au plus l’on entre dans les terres au plus les températures descendent. Le ciel est dégagé par l’air vif qui souffle, la neige recouvre les régions comme en Pologne et en Russie. Tout est figé et l’hiver se prolonge. Autour de Moscou l’on enregistre par exemple plus de 5 mois en dessous de 0° et 175 jours de gel. Des conditions qui empirent en Sibérie, englobant quasiment les demi-saisons du printemps et de l’automne, pour diviser le calendrier en deux saisons très marquées, hiver et été.
Les températures estivales du climat continental montent facilement autour des 30° voire plus les années les plus chaudes. Une moyenne qui constitue un véritable grand écart dans certaines régions qui affichent des -20° l’hiver. L’air est sec en général mais lorsque les orages grondent l’atmosphère se charge d’encore plus de lourdeurs. Il pleut souvent les mois d’été, ce qui n’ôte en rien au charme de ce climat tout de même assez favorable dans ses régions les moins reculées aux activités humaines et à l’environnement.
Étouffées entre deux saisons « phares » du climat continental, le printemps et l’automne durent finalement moins de temps. Ceux qui vivent dans certains territoires, en Eurasie notamment, ont tout simplement l’impression de passer directement de l’été à l’hiver et le climat qu’ils expérimentent au quotidien est nommé hypercontinental. Autrement dit sans grande alternance entre le trop chaud et le trop froid. Le contraste est brutal, avec de forts écarts thermiques dont la végétation pâtit.
L’alternance du chaud et du froid fait que le climat continental est considéré, malgré tout, comme l’un des climats tempérés. Il est bien moins clément que le climat océanique ou le climat méditerranéen mais il affiche un éventail de températures assez intéressantes et variées pour le classifier ainsi. Il existe surtout des différences par régions géographiques et c’est au cœur des continents que l’on dépasse largement les normes hivernales et estivales. C’est en hiver que le vent est pénétrant et souffle le plus.
Le climat continental subit lui aussi les effets des changements climatiques.Dans certaines régions d’Europe, en France par exemple, l’on observe des tendances à sa transformation en climat méditerranéen ou carrément subtropical. La survenue d’épisodes de sécheresse et de canicules bouleverse les codes météorologiques de certaines régions où les étés deviennent des fournaises, et où le printemps affiche des minimas plutôt déstabilisants. Cette tendance menace de s’installer plus définitivement, à cause la pollution et autres dérives.
Les contrastes du climat continental affichent des variations records. Les autres climats présents sur notre planète ne sont pas forcément tous plus modérés, mais ils jouent une partition climatique assez régulière et stable, à l’inverse du continental.
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